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Try to be a rainbow in someone's cloud.
- Maya Angelou

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juin 25, 2010

Gestation et écriture

Projet d'écriture lancé sur un sujet plutôt passionnant (et bien, pour moi). Je devrais avoir fini la première partie ( déjà commencée) d'ici la semaine prochaine. J'ai hâte de vous en faire part. Sur ce, bonne attente! Oh et Bonne St-Jean en retard hehe!

juin 22, 2010

Présence vs absence

Vous savez quand on a tout simplement hâte à demain où l'on aimerait avoir un fastfoward ou dormir jusqu'à l'instant voulu? Voilà l'état dans lequel je suis. Pourtant, ce n'est rien de spécial, direz-vous... Je ne fais que voir l'homme qui partage ma vie. Mais parfois on ressent ce besoin de voir cette personne. Elle devient comme une drogue et on a juste hâte au moment où elle va nous serrer dans ses bras. Où ses lèvres viendront caresser les miennes. Tous mes soucis vont alors s'envoler et je serai entourer de bonheur. Du bien-être à l'état pur.

J'ai hâte.

Je me connais, je vais me préparer comme si c'était la première fois. Plaire... c'est fort tout de même! :) C'est maintenant que je me rappel de mes cours de psycho de la sexualité. En fait, plus des déblatérations de mon professeur qui avait mentionné qu'il étaitimportant d'avoir des périodes de présences et d'absences. Pour apprécier la présence de l'autre, il faut qu'elle quitte notre champ de vue pour quelques instants. Il faut s'en ennuyer pour avoir hâte de la revoir.

Alors voilà, j'ai hâte!

juin 15, 2010

Pause écriture

Drôle d'écrire un billet sur le vif. Je ne suis pas chez moi. Je ne suis pas sur mon ordinateur. J'ai l'impression d'écrire et que je vais me faire surprendre d'un moment à l'autre. Comme si écrire était bizarre. Weird comme sensation. J'écris parce que j'attends. Et tant qu'à ne rien faire, je crée. Je mets des mots ensemble et fais des phrases. Est-ce qu'elles sont pertinentes ou utiles à la vie de quelqu'un? Je ne crois pas. Est-ce qu'elles vont vous inspirez, vous qui me lisez lors d'un moment d'ennui.... je ne le sais pas. J'en doute. Je n'ai plus de temps. Je vous laisse. À un autre moment d'écriture!

juin 13, 2010

Oublier

Je n'aime pas que les gens parlent de moi. Comprenez moi ici. Ce que je veux dire, c'est que je n'aime pas que les gens discute des éléments de ma vie, surtout quand ça ne les concerne pas. Se renseigner auprès de certains individus qui font partie de ces éléments de ma vie afin de satisfaire leur curiosité. Ça m'énerve, tout simplement. Ce sont des éléments que j'avais classé et que je contrôlais. Des éléments dans lesquels je ne cherchais plus vraiment à creuser plus loin. Je ne voulais plus connaître les détails, en savoir plus: j'avais fait mon deuil.

Je déteste le fait que cette situation me touche. Je n'aime pas les sentiments que je ressens.

Le temps répare tout dit-on... il ne répare rien. Le temps n'est qu'une chose abstraite, sans matière. Comment peut-il avoir une incidence sur nos vies. Nous avons une incidence sur nous-même. Mais nous cherchons toujours des excuses, quelqu'un/chose qui pourrait porter le blâme. Nous avons besoin de cette béquille pour fonctionner, pour ne pas se soucier.

Je ne veux pas y penser. Mes les mots s'infiltrent dans ma tête et forment des phrases que je ne veux pas entendre. Cela m'épuise. Je déteste porter autant d'attention à cette personne. Elle ne le mérite pas. Je veux oublier.

Je ferme les yeux et j'oublie... je t'oublie... je l'oublie.

juin 10, 2010

Mystère...

Je trouvais ça plutôt impressionnant... je ne l'ai pas encore essayé.
Dites-moi si ça fontionne ;-)



PS: désolé, le vidéo est en anglais.

juin 07, 2010

Le vide

Parfois, le vide m'envahit. Pourquoi? Je ne le sais point. C'est un mal qui prend plaisir à déguster ma chair si naïve. De loin, il n'a pas l'air méchant; un inconnu qui se prélasse dans le néant. Curieuse, je m'approche. Je veux tout simplement savoir, connaitre. Je me met à l'observer et elle prend de la vitesse, se dirigeant sur moi comme une bête se dirige sur sa proie sans défense. Puis, le vide me frappe de plein fouet. Il entre en moi tel un virus, un parasite. Il visite mon corps et mon esprit, laissant des entailles au passage. Il ne se préoccupe pas de son hôte; il ne veut que se nourrir des doutes et des pourquoi. Il veut contempler le mal de l'âme. Je le sens qui patauge à l'intérieur et je m'arrête pour comprendre son dessein. Je m'épuise à vouloir connaitre mon ennemi, j'oublie ce qui m'entoure, mes projets, mes amis. Je ne sais plus comment utiliser les mots qu'on m'a enseigné. Mes paroles ne sont pas cohérentes. Le vide rit. Son rire résonne dans mes entrailles et j'ai le vertige. Je n'ai plus envie de rien. Je ne veux plus sortir. N'importe quoi peut me faire exploser, sans que je puisse donner d'explications à personne. On me dévisage. Les larmes forcent les barrières du réel et viennent glisser sur l'extérieur de mon corps. Le vide serre ma gorge. Il chatouille mon cœur. Je n'arrive pas à expliquer ce que je ressens. Rien n'est simple. Tout est devenu formule compliquée et impossible à résoudre. Je sens l'univers se décolorer.

Le vide s'ennuie.

Il cherche le mal et veut prendre le contrôle. Je me secoue. Je cherche la raison. Je cherche les paroles qui viendront chasser le vide. Je parcours les possibilités tel un labyrinthe sans chemin vainqueur. Je retrouve la raison. Elle est là: elle a toujours été là. Cachée par le vide, elle se trouvais au-dessus, muette, grise, endormie. Je lui jette un regard et elle ouvre les yeux.

Le vide bouillonne.

C'est une bataille d'énergie, la raison contre le vide. Je suis épuisée, je ne trouve pas la force de sourire à ceux que j'aime et il me trouve "bizarre ces temps-ci". Le vide est agacé, affaibli même. Je reprend un peu de ma vigueur et agis tel une amazone devant un homme: sans pitié. Je me lacère avec des mots et des pensées, je chasse le vide d'un grand coup de pied. Nous nous regardons et je réussis à apercevoir dans l'infini du vide un sourire en coin. Puis, il me tourne le dos et repars tout doucement.

Le vide reviendra.

Pour l'instant, c'est le calme. Le mal s'est dissipé. À quand son retour? Peut-être qu'un jour, je serai assez forte pour me méfier de lui: le vide.