Parfois, le vide m'envahit. Pourquoi? Je ne le sais point. C'est un mal qui prend plaisir à déguster ma chair si naïve. De loin, il n'a pas l'air méchant; un inconnu qui se prélasse dans le néant. Curieuse, je m'approche. Je veux tout simplement savoir, connaitre. Je me met à l'observer et elle prend de la vitesse, se dirigeant sur moi comme une bête se dirige sur sa proie sans défense. Puis, le vide me frappe de plein fouet. Il entre en moi tel un virus, un parasite. Il visite mon corps et mon esprit, laissant des entailles au passage. Il ne se préoccupe pas de son hôte; il ne veut que se nourrir des doutes et des pourquoi. Il veut contempler le mal de l'âme. Je le sens qui patauge à l'intérieur et je m'arrête pour comprendre son dessein. Je m'épuise à vouloir connaitre mon ennemi, j'oublie ce qui m'entoure, mes projets, mes amis. Je ne sais plus comment utiliser les mots qu'on m'a enseigné. Mes paroles ne sont pas cohérentes. Le vide rit. Son rire résonne dans mes entrailles et j'ai le vertige. Je n'ai plus envie de rien. Je ne veux plus sortir. N'importe quoi peut me faire exploser, sans que je puisse donner d'explications à personne. On me dévisage. Les larmes forcent les barrières du réel et viennent glisser sur l'extérieur de mon corps. Le vide serre ma gorge. Il chatouille mon cœur. Je n'arrive pas à expliquer ce que je ressens. Rien n'est simple. Tout est devenu formule compliquée et impossible à résoudre. Je sens l'univers se décolorer.
Le vide s'ennuie.
Il cherche le mal et veut prendre le contrôle. Je me secoue. Je cherche la raison. Je cherche les paroles qui viendront chasser le vide. Je parcours les possibilités tel un labyrinthe sans chemin vainqueur. Je retrouve la raison. Elle est là: elle a toujours été là. Cachée par le vide, elle se trouvais au-dessus, muette, grise, endormie. Je lui jette un regard et elle ouvre les yeux.
Le vide bouillonne.
C'est une bataille d'énergie, la raison contre le vide. Je suis épuisée, je ne trouve pas la force de sourire à ceux que j'aime et il me trouve "bizarre ces temps-ci". Le vide est agacé, affaibli même. Je reprend un peu de ma vigueur et agis tel une amazone devant un homme: sans pitié. Je me lacère avec des mots et des pensées, je chasse le vide d'un grand coup de pied. Nous nous regardons et je réussis à apercevoir dans l'infini du vide un sourire en coin. Puis, il me tourne le dos et repars tout doucement.
Le vide reviendra.
Pour l'instant, c'est le calme. Le mal s'est dissipé. À quand son retour? Peut-être qu'un jour, je serai assez forte pour me méfier de lui: le vide.
Le vide s'ennuie.
Il cherche le mal et veut prendre le contrôle. Je me secoue. Je cherche la raison. Je cherche les paroles qui viendront chasser le vide. Je parcours les possibilités tel un labyrinthe sans chemin vainqueur. Je retrouve la raison. Elle est là: elle a toujours été là. Cachée par le vide, elle se trouvais au-dessus, muette, grise, endormie. Je lui jette un regard et elle ouvre les yeux.
Le vide bouillonne.
C'est une bataille d'énergie, la raison contre le vide. Je suis épuisée, je ne trouve pas la force de sourire à ceux que j'aime et il me trouve "bizarre ces temps-ci". Le vide est agacé, affaibli même. Je reprend un peu de ma vigueur et agis tel une amazone devant un homme: sans pitié. Je me lacère avec des mots et des pensées, je chasse le vide d'un grand coup de pied. Nous nous regardons et je réussis à apercevoir dans l'infini du vide un sourire en coin. Puis, il me tourne le dos et repars tout doucement.
Le vide reviendra.
Pour l'instant, c'est le calme. Le mal s'est dissipé. À quand son retour? Peut-être qu'un jour, je serai assez forte pour me méfier de lui: le vide.
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