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Try to be a rainbow in someone's cloud.
- Maya Angelou

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juillet 22, 2008

Vingt et une heures plus tard



Minuit et quart, mon amie et moi entrons dans l'autobus Montréal-Québec. Donc, à trois heures et demi, nous mettons les pieds dans cette grande ville qui allait bientôt accueillir une légende vivante: Sir Paul McCartney. Après une demi-heure de marche, nous voilà dans la première zone d'attente ; celle où nous avons attendu près de 13 heures. Autour, il y en avait de tous les âges et nous avions tous au moins un point en commun: nous avions hâte de voir celui qui avait fait danser, chanter et vibrer plusieurs générations. Et puis, enfin, 17 heures arrivent, les barrières sont levées et une marée de monde me pousse espérant accéder le plus rapidement possible au second site appelé le site tampon ( en effet nous étions tous en "tapon" ). Main dans la main, mon amie et moi tentions de courir sans se perdre, et environ qunize minutes plus tard nous revoilà dans la course. Mes muscles endoloris par les nombreuses heures d'attente reprennent vie, par je ne sais trop quel miracle. Le but est si proche, il ne fallait pas abandonner. Nous nous arrêtons enfin, la scène est presque à nos pieds ( de la scène à moi il y a une vingtaine de personnes(longueur)).
À 19 heures, le groupe The Stills débutent la soirée. Dommage qu'ils aient été les cobayes du sons, car les premières paroles ne sont pas parvenues jusqu'à nous. Malgré cela, ils ont quand même réussis à réchauffer le public avec quelques pièces entraînantes. Ensuite, on nous introduit le Pascale Picard Band qui interprèta plusieurs pièces de son album Me, myself and us et mon moment préféré est lorsqu'ils ont joué While my guitar gently wheeps ; Wah! quel réjouissement! Et il faut dire que j'étais en adoration devant le guitariste qui nous a offert tout un solo. Bien que j'apprécie ce groupe québécois, j'avais vraiment hâte de voir l'ex-Beatle qui, en quelques jours, a envahi l'espace médiatique.
21h30: L'éclairage change, les techniciens s'éclipsent et la star fait son entrée en nous charmant avec ses deux phrases que vous connaissez si vous avez lu les journaux: " Bonsoir les Québécois! Bonsoir toute la gang!" La foule était en délire alors que McCartney n'avait pas joué une seule note. Harmonisant le tout de chansons des Beatles, de sa carrière solo et des Wings, Paul McCartney a, selon moi, atteint le but qu'il s'était fixé, soit de nous offrir le plus beau spectacle de notre vie.
Je néglige beaucoup de détails, mais je crois avoir donné l'essentiel. De mon point de vue, ce fut une soirée inoubliable et si vous avez la chance de le voir sur illico, je peux vous dire que 18$, ce n'est rien. Allez-y, faites-vous plaisir!

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