Coupures minimes, mais si importantes

Et oui, le sujet, qui selon moi est encore d'actualité, est celui des coupures que le gouvernement Harper a fait à la culture. Je ne pourrais donner les données exactes, mais le montant s'élevait, si je ne me trompe, à quelques 20 millions de dollars... oui oui, vous avez bien lu. Ils ont du se dire qu'ils coupaient dans le gras. Ouais, maintenant, notre culture peut se faire diagnostiquer anorexique involontaire. Cela ne vous met-il pas tout simplement en rogne? Au lieu de couper des milliards dans, je sais pas moi, l'armée, ils coupent ce qui divertit la société. De plus, les coupures faites sont si minimes qu'elles ne sont pas justifiées. À mon avis, nous assistons aux pires coupures de l'histoire, pas au niveau monétaire, mais symbolique disons. Voilà ce que le gouvernement minoritaire en place veut comme société. L'important ce n'est pas la culture d'ici. Il faut quand même être effronté pour aller jusqu'à couper Robert Lepage, une icône. À la suite de cette nouvelle choquante, le metteur en scène, Wajdi Mouwad à fait paraître une lettre ouverte à l'adresse de M. Harper dans le journal Le Devoir. Ses mots m'ont touché en tant que comédienne dans l'âme. Cette lettre me faisait pensé à un manifeste. Il invitait en quelque sorte, et bien pas directement, les comédiens et artistes de toute sorte de se lever face èa cette injustice. Il avertissait Harper qu'il était en train de déclarer la guerre aux artisans de notre belle culture. Je ne me souviens plus exactement de chaque phrases, mais j'ai trouvé ce texte puissant. Mais le "peuple" s'insurgira-t-il que par des commentaires pendant que le fer est encore chaud? Va-t-il se souvenir lors de faire son choix en votant? Est-ce qu'il va sortir dans les rues et cracher sa haine et sa tristesse aux ignorants? Vont-ils bouger ou espérer que tous les autres dans la salle le fasse pour eux?